Malgré que l’Etat ait mis en place un très grand nombre de mesures d’incitations fiscales et de financement pour le promouvoir, l’investissement immobilier direct connaît un recul considérable comparativement à l’investissement passant par des organismes comme les SCPI. Quelles sont les raisons derrière un tel virage ? C’est que l’expert Bertrand Boillon nous explique.
Une rentabilité diminuée
Ces dernières années, les charges relatives à l’acquisition d’un bien immobilier et sa gestion locative ont enregistré une hausse considérable. Taxes foncières, assurances, charges de copropriétés, travaux de rénovation, etc. Autant de dépenses qui en étant revues à la hausse diminuent sensiblement la marge bénéficiaire de l’investisseur.
Dans le cas de la gestion locative, nous remarquons également une certaine sévérité à l’encontre des propriétaires/bailleurs. Par exemple, en cas d’impayés, ils ne peuvent expulser le locataire qu’après 12 mois.
Un investissement à risque
Dans le contexte économique actuel, l’investissement dans la pierre n’est plus aussi sûr ! Effectivement, comme le pouvoir d’achat des ménages a diminué, notamment en raison de la pandémie du Covid-19, il est devenu plus difficile de revendre son bien pour en dégager une plus-value. Investir dans l’immobilier est donc devenu risqué et ne garantit plus les mêmes marges bénéficiaires qu’avant même à la location.
La SCPI : un investissement plus sécurisé
La SCPI est un organisme qui achète des biens immobiliers résidentiels, professionnels ou commerciaux à travers la participation d’un très grand nombre d’investisseurs. Les biens acquis sont ensuite loués par la SCPI, et en échange les participants reçoivent des revenus locatifs réguliers. L’avantage ici que le montant investi est beaucoup moindre que quand il s’agit d’acheter un bien en entier. Donc, même en cas de pertes, celles-ci sont minimes.
Notez aussi qu’une SCPI performante arrive à acheter des parcs immobiliers à fort potentiel locatif, ce qui rassure les investisseurs davantage.