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Tout l’avantage de la location meublée et de son régime réel c’est d’être en mesure d’amortir convenablement son bien immobilier. Pour mieux comprendre comment on calcule l’amortissement sur la valeur d’un bien immobilier, la première question qu’on a posée à Directe Location, une agence immobilière située à Talence c’est : sur quelle base nous devons partir ?

Les différents modes de calcul

En effet, il existe deux modes de calcul. Le premier c’est d’opter pour le coût d’acquisition ou la valeur vénale au jour du passage à l’actif. C’est-à-dire le jour où on va basculer en location meublée. L’amortissement consiste alors à comptabiliser une charge qui a pour vocation à prendre en compte la dépréciation de l’immeuble. Donc chaque année le comptable va déduire du revenu locatif cette quote-part qui va venir réduire la base taxable.

Pour cela, il va pouvoir effacer entre 50 à 80% des revenus locatifs en fonction de la rentabilité du bien. Et c’est bien l’intérêt majeur du régime réel de la location meublée. Pour comptabiliser ces amortissements, le comptable va partir soit du coût d’acquisition soit sur la base de la valeur vénale. Dans tous les cas, il faut savoir que dans l’amortissement du bien immobilier, l’immeuble va être ventilé en quatre composants. Le premier est les gros œuvres ; le second c’est l’étanchéité de la façade ; le troisième c’est l’installation générale et technique ; et le quatrième c’est l’agencement.

Le rôle du comptable

Lors de la comptabilisation des amortissements, le comptable va certes, partir d’une base, mais il va surtout s’intéresser aux biens immobiliers. Donc sur chaque bien on peut apprécier des ventilations et des durées qui peuvent être différentes et c’est cela le rôle du comptable. C’est lui qui va définir les montants. En général, c’est une ventilation qui correspond à 45 % de la valeur des gros œuvres qu’on va amortir sur 50 ans, 10 % pour l’étanchéité et 15% pour l’installation générale et technique.