Il peut arriver que le bien immobilier que vous louez nécessite quelques travaux. Rassurez-vous, la loi encadre parfaitement ce genre de situation. Il faut en effet savoir, comme le rappelle Directe Location, agence en direct située à Talence et à Bordeaux, que les travaux d’un logement en location sont répartis entre le propriétaire et le locataire. Vous avez ainsi à votre charge l’entretien courant tandis que le propriétaire gère les gros travaux. On fait le point dans cet article.
Faire la différence entre l’entretien courant et les grosses réparations
Il est vrai que vous réalisez au moment de votre arrivée un état des lieux précis, mais ce dernier n’empêche pas certaines réparations. Il est en effet évident qu’un bien vieillit et se dégrade, c’est pourquoi il est nécessaire d’effectuer parfois certains travaux, c’est dans l’ordre des choses ! De plus, il convient de rappeler qu’en tant que locataire, vous devez prendre soin du bien et veiller à maintenir son état.
Vous êtes ainsi responsable des travaux à réaliser selon votre usage du bien loué. Si une dégradation ou un mauvais entretien vous est imputé, vous devez en assurer la réparation. La loi précise à ce sujet que « toutes les parties du logement (intérieures ou extérieures) et ses éléments d’équipement sont concernés ». Il s’agit là des réparations locatives, autrement dit l’entretien courant du logement.
De son côté, le propriétaire doit vous assurer un logement décent. Il doit ainsi réaliser les travaux nécessaires aux éléments précisés par la loi en matière de confort et de sécurité. Cela concerne aussi bien les réparations occasionnées par la vétusté naturelle du logement que les remises aux normes ou encore le remplacement des équipements coûteux comme par exemple une chaudière ou un radiateur.
Les réparations locatives qui sont à la charge du locataire
Le décret du 26 août 1987, portant sur les réparations locatives, indique de manière très précise les éléments de réparation qui sont à la charge du locataire, à savoir les réparations courantes.
En tant que locataire, vous allez ainsi devoir vous occuper du remplacement des interrupteurs, des fusibles, des ampoules, des joints, du pommeau de douche, de la chasse d’eau, du débouchage des canalisations ou encore des raccords de peinture.
On retrouve trois grandes familles de travaux qui permettent de limiter la dégradation prématurée du bien immobilier, à savoir :
- Les petites réparations et entretien courant des revêtements intérieurs : sols, murs et plafonds… ;
- Les petites réparations et entretien courant des équipements mis à disposition : installation électrique, plomberie, chauffage, etc. Il est à noter que l’entretien annuel de la chaudière est à votre charge ;
- L’entretien des jardins privatifs et des extérieurs : terrasses, gouttières…
Par ailleurs, il est important de savoir que vous pouvez, en tant que locataire, réaliser des travaux à votre propre initiative. Toutefois, ces travaux ne doivent en aucun cas constituer une transformation du bien. Cas échéant, vous devez impérativement demander l’autorisation au propriétaire. C’est par exemple le cas si vous souhaitez abattre ou monter une cloison, poser un parquet sur un carrelage…